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 Onirophage

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Grobolos
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Grobolos


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MessageSujet: Onirophage   Onirophage Icon_minitimeDim 16 Déc - 3:02

Mes paroles pour la compo spéciale.
La dernière strophe ce serait bien de la faire dans un passage doux à la fi après le bourrin et je pensais reprendre l'avant dernière comme refrain qui reviendrait entre deux groupes de strophes.


Cette pluie de coups rageurs,
Sur la porte de mes peurs,
Résonnent à l'infini,
Dans les vacarmes de l'ennui.

Pas de serrure,
Ni une fissure,
Je ne peux avaler,
Sans qu'on me somme d'expirer

Le vent acerbe aigu,
del'ange qui se cherche déchu
Sous le front rigide et sale,
BOuillonnent les pourpres râles

Les sommeils stridents,
les silences vibrants,
ne t'auraient entravée
tu t'éloignes au jugé.

Ma douce gangrène,
Rongeuse et reine
Souffle sa gêne
de son haleine,

Ce vent-terreur,
frissonnant de malheur,
Traîne et pleure son odeur,
D' avisé fossoyeur.

Un papillon noir perdu,
un ange comique tombé des nues,
ce dernier lui aura donné,
la carte la plus entachée.

Je n'ai pas le remède,
contre le plomb dans l' aile,
Catapulté sans intermède,
Entre deux spectres qui gèlent.

La finesse écartelée,
entre deux coeurs dissonants,
Une alchimie éventée,
par le buisson rayonnant,

Pas de naissance,
Sans une souffrance,
Pas d'affection,
Sans l'affliction.

J'ai construit sur une sape,
Encagé ce qui m'échappe,
Et alors l'oiseau écorché,
s'éloigne sans se retourner.

Adversaire séculier,
par ses chairs entravé,
La cité onirophage,
Attire car vit son mirage.

Quand on a plus qu'un corps,
plus qu'un coeur, mine de remords,
un abîme distordu d'éclats d'étoiles,
un puits sans fond où l'on s'empale.

Moi j'assiste à la chute des astres,
Rien ne pourra plus les stopper,
Vivement que l'un d'entre eux m'écrase
Qu'il ne me laisse plus persister.

Enlisé, enterré,
il s'applique à entrer,
Il sourit de la tombe,
IL l'aime quand il tombe.

IL rêvait la prairie amoureuse,
Ce val où le dormeur pourrit,
Son râle miasmique,
Fait ma symphonie illyrique.

Faux macchabée grinçant,
Ses yeux secs sous le soleil froid,
Entrevois la lumière et creuse,
On s'enterre pour que tu ries.

L'inégale anomie,
Gèle le feu insoumis,
L'austérité immodérée,
somnifère de tes doutes secrets.

Toutes ces nuits amères,
ces larmes nauséabondes
Ne sont nulles folies éphémères,
L'onirophagie s'accélère.

Je ne suis qu'un insomniaque du coeur,
IL faudra l'anésthésier,
pour me l'extraire sans douleur,
tu devras encore danser.
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